L’histoire du pendule

On ne trouve guère d’emploi du pendule pendant l’Antiquité ou le Moyen-Âge.

C’est en 1808 qu’un professeur à l’école spéciale de médecine de Strasbourg, A.C. Gerboin, publie ses expérimentations personel sur un nouveau mode d’action électrique. Cet ouvrage définie et classifie les différents modes de réactions d’un pendule tenu par l’homme en fonction du matériau au dessus duquel il se trouve. Gerboin y voit la manifestation d’une « faculté organo-électrique » de l’homme, et non du pendule, et popularise ainsi son usage.

Cet historique est un résumé d’un rapport de l’Académie des Sciences écrit par le chimiste français, Eugène Chevreul, et nomé De la baguette divinatoire, du pendule dit explorateur et des tables tournante, ces dernières utilisée lors des séance de spiritisme. Dans ce rapport, le chimiste présente ses travaux sur le sujet. Impressionné dans les premiers instants par une force extérieure qui semble s’imposer, il conclue finalement que cette force résulte de petits mouvements musculaires inconscients et dont la cohérence est le fait de l’autosuggestion. Inaugurant ainsi la thèse des réponses de l’inconscient aux questions posés, en radiesthésie ou lors des séance de spiritisme, par des réaction imperceptible de nos membres.

Mais les travaux de cet homme n’enrayeront pas la pratique du pendule. Cette pratique continue de se généraliser et de se populariser entre la fin du 19éme siècle et le début du 20éme, période pendant laquelle la gloire des théories scientifiques s’accompagne d’une mode extrêmement forte pour les phénomènes paranormaux.

Le rationalisme montant, nombreux sont les adeptes du pendule ceux qui veulent démythifier ces pratiques et leur donner une raison scientifique valable. C’est comme cela que naquis, à la fin des années 1920, le terme « radiesthésie » signifiant littéralement « sensibilité aux radiations ». Cette théorie présente alors le « radiesthésiste » comme celui qui se sert de baguette ou de pendule pour détecter et amplifier un signal radiatif auquel il serait sensible.

Cette pratique théorie en bonne place dans les Merveilles de la science et de l’industrie publiées 1926.

Dans cette engouement, Yves Rocard, feu le directeur du Laboratoire de Physique de l’Ecole Normale Supérieure, tente de mettre en jeu une théorie sur le biomagnétisme humain dans son livre intitulé : Le signal du sourcier en 1962. Cette ouvrage l’amènera à rédiger à un autre moment un Que sais-je ? sur les sourciers. Ces différentes publications servent encore aujourd’hui de caution scientifique à toutes les croyances liées au magnétisme.